le blog des Mexplorateurs

mercredi 27 septembre 2017

Les cenotes de San Antonio de Mulix

Aujourd'hui nous partons tôt de Mérida le matin, pour découvrir un regroupement de deux magnifiques cenotes. A environ 49km au sud de la capitale, le village San Antonio de Mulix abrite un centre communautaire qui gère l'entrée aux cenotes ainsi que la location de VTT pour une expérience plus complète. Les revenus reviennent donc directement au village et à ses habitants qui se relayent aux différents postes. 

Nous décidons de garer notre voiture pour enfourcher des vélos et partir découvrir les alentours à notre rythme et de manière plus tranquille. La balade dure environ 10 minutes avant que nous atteignons le premier cenote (le plus connu) : X-Batún. Semi-ouvert, nous l'apercevons en contrebas, et sommes tout de suite interloqués par la couleur presque surnaturelle de l'eau, dans laquelle se reflètent différents tons de vert et de bleu. On ressent l'impression d'être les premiers à le découvrir tant la jungle qui l'entoure, le calme des lieux et sa situation font que nous nous sentons seuls au monde. L'eau est fraîche et ce n'est pas du luxe après avoir bien pédalé ! 

Après avoir nous être bien baignés et n'avoir cessé d'admirer les lieux, nous reprenons nos vélos et continuons notre chemin vers le second cenote : Dzombakal. On y trouve jusqu'à 55 mètres de profondeur, et on peut y faire du snorkeling, ou simplement se détendre dans ses eaux cristallines. Nous avons la chance d'être les seuls visiteurs et de pouvoir ainsi profiter de la tranquilité des lieux et du chant des oiseaux. 

En fin de journée, nous retournons à vélo au centre communautaire pour dîner avec les habitants un merveilleux plat typique, nous les aidons à préparer le guacamole...et les margaritas ! Nous passons une excellente soirée, rythmée de rires et de beaux échanges humains...

mercredi 20 septembre 2017

Mahahual, entre village de pêcheurs et paysage de carte postale

Après une escale à Bacalar, nous arrivons à Mahahual, jolie ville en bord de mer des Caraïbes. À environ 145km de Chetumal, Mahahual est une première entrée en matière pour découvrir la Riviera Maya. Avec ses plages de rêves, ses restaurants avec une vue imprenable sur la côte Caraïbe, la ville est aussi un des premiers spots de plongée, encore éloigné du tourisme de masse. 

Nous profitons de la matinée pour nous installer sur la plage et reposer, et nous observons les voyageurs alentours. Mahahual est avant tout une destination privilégiée pour les lunes de miel et les amateurs de plongée. Son charme pittoresque, simple et traditionnel, en fait un lieu d'excursion hors des sentiers battus et différent d'autres grands spots touristiques.

En fin de journée, nous parcourons l'avenue principale, foulant le sable des plages qui l'entourent, et sentant la tranquilité et le calme, loin des destinations plus fréquentées. Nous rencontrons un petit groupe d'hommes qui rentre de la pêche et étale ses gains de la journée, et nous offre de les rejoindre plus tard dans la journée pour les déguster grillés à la plancha ! L'accueil et la gentillesse des mexicains se démontre une fois de plus. 

 Nous terminons donc cette belle journée dans la maison de nos nouveaux amis pêcheurs, en bord de plage, où nous dégustons un excellent plat typique, tout en discutant et échangeant sur nos vies respectives, et sur l'histoire de ce petit village dont nous sommes tombés amoureux...

mercredi 13 septembre 2017

Bacalar, la lagune aux sept couleurs

Alors que nous revenons d'un périple dans la région du sud de Campeche, nous faisons un arrêt à Bacalar, véritable joyau de la Riviera Maya. Réputée pour sa lagune aux sept couleurs, Bacalar est une perle des Caraïbes, proche de la frontère du Belize, au sud de la péninsule du Yucatán.

A environ 5h de Cancún et 30 minutes de Chetumal, la capitale de la région du Quintana Roo, Bacalar est une petite ville connue pour son histoire et ses richesses naturelles. La lagune est constituée de sept différents cenotes, ce qui lui a valu son appelation, et compte environ 42km de long sur 2km de large. Bacalar représentait un carrefour commercial important pour les Mayas, véritable lieu d'échange entre l'Amérique centrale et la péninsule du Yucatán.

Nous sommes fascinés par ce petit village de pêcheurs où règne une atmosphère tranquille, et où les cabanes sur pilotis offrent une vue à couper le souffle sur la lagune et donnent un charme indéniable à Bacalar. Nous avons même la chance de faire de la balancoire les pieds dans l'eau !!

Il est possible de participer à diverses activités, comme la plongée, le snorkeling, mais aussi des excursions en bateau ou du kayak, du wakeboard ou encore du jetski, pour découvrir la beauté de la lagune "autrement" (avec un peu plus d'adrénaline!). Il est également possible de visiter le Fort San Felipe, construit en 1729, exemple de l'architecture militaire de la Nouvelle Espagne, qui connut diverses batailles et conflits. 

Bacalar séduit pour ses paysages naturels, sa faune, sa flore et son histoire. Ville à part du foyer touristique présent sur la Riviera Maya, elle offre un cadre enchanteur et une sensation de dépaysement complet... De quoi charmer les amateurs de découvertes et de sports aquatiques !

mercredi 6 septembre 2017

Hacienda San Pedro de Ochil


Aujourd’hui nous partons visiter l’Hacienda San Pedro de Ochil, dont la construction date du 18ème siècle et qui s’est aujourd’hui convertie en un arrêt touristique incontournable lors d’une visite du Yucatán. Située au sud de Mérida, à l’embranchement entre la route Umán-Muná et le village d'Abalá, il s’agit d’une très belle option pour faire une pause en pleine visite de la « Ruta Puuc » pour profiter du charme et de la fraîcheur des lieux.

Dans cette hacienda, on peut redécouvrir la vie au siècle de sa création, puisque ses murs abritent une quantité d’histoires, d’anecdotes et de souvenirs qui en firent son originalité et sa splendeur. Dans la « maison » principale, on trouve aujourd’hui le restaurant où l’on peut déguster tous les jours des plats typiques yucatèques, préparés le jour même par des habitants du village, ainsi qu’une petite boutique de souvenirs et le musée qui expose des objets d’époque, qui firent partie de la vie quotidienne de leurs propriétaires. On peut également découvrir une ancienne machine à fabriquer l’henequen, et certaines vieilles photographies qui mettent en lumière des portraits d’ancêtres et des plans.

Dans la partie où habitait le majordome de la famille, se trouve aujourd’hui un bar où l’on peut goûter à quelque délicieux breuvages typiques et profiter de la vue sur l’immense amphithéâtre en contrebas. Les toilettes servaient autrefois de station pour embarquer dans le « truck » - petit chariot sur rails – antique moyen pour transporter l’henequen d’une machine à l’autre, dans l’enceinte même de l’Hacienda. On ne peut d’ailleurs manquer les rails qui en font tout le tour, et qui témoignent de cette activité autour de l’henequen. 

En bas de l’amphithéâtre, nous découvrons un cenote, où les habitants avaient l’habitude de se rafraîchir dans ses eaux cristallines après de dures journées de labeur. Enfin, on ne peut manquer quelques vestiges archéologiques découverts dans la propriété, et qui laissent à voir un héritage préhispanique qui fut malgré tout conservé pendant l’époque coloniale. 

Nous achevons notre visite de l’Hacienda avec l’impression d’avoir voyagé dans le temps et d’avoir entre-aperçu un passé riche en rebondissements et en évolutions. Son charme d’antan et la vie qui s’y est déroulée, nous laissent rêveurs en quittant les lieux et nous font espérer une prochaine visite.