le blog des Mexplorateurs

mercredi 17 janvier 2018

Mérida, "la ville blanche" et capitale du Yucatán


En vous promenant dans les rues coloniales de la ville blanche, vous ressentirez l'atmosphère romantique et provinciale, témoignant d'un passé riche en histoires et en légendes. Bien qu'elle se soit modernisée avec le temps, Mérida a malgré tout conservé son "toque" colonial, caractérisé par ses lumières et couleurs. La nuit, elle se transforme pour le plus grand plaisir des passants. Plusieurs activités sont possibles : promenade en calèche, s'asseoir à la terrasse d'un café pour contempler les étoiles, assister à un spectacle en pleine rue de danse, de musique ou de théâtre, qui font de cette ville un carrefour culturel merveilleux.                                                                                                      
Un peu d'histoire s'impose... Avant l'arrivée des espagnols, le territoire était connu des mayas comme le "T'ho", qui signifie "les cinq collines", et avant cela, on l'appelait "lchcaanzihó", qui signifie "visage d'infini". La ville fût fondée le 6 janvier 1542 par Francisco de Montejo, sur les vestiges de la civilisation maya, qui la surnomma "Mérida" dans la mesure où les édifications préhispaniques lui rappelaient les ruines romaines présentes dans la ville homonyme d'Extremadure en Espagne. Le centre de la ville s'est créé à partir de la "Plaza Mayor" - "Zocalo", et les pierres sacrées des temples indigènes furent utilisées pour construire les maisons et les édifices publics des conquérants, comme les "Casas Reales" et le "Cabildo", ainsi que les temples de la nouvelle foi chrétienne comme la Cathédrale San Ildefonso.                                                                                                

La ville se caractérise par son architecture coloniale, où l'on trouve des constructions aux toits hauts et aux grandes fenêtres (surtout dans le centre historique), ornées de couleurs vives, qui ont valu le surnom de Mérida : la "Ville Blanche", pour sa propreté, ses couleurs et la chemise typique masculine - la "guayabera". 

Durant l'époque coloniale, le développement urbain se fit de manière concentrique et selon les codes de l'époque : il suivit un schéma quadrangulaire avec des rues tracées comme sur un jeu d'échec, qui perdure encore aujourd'hui. Cela permit de déterminer de manière claire les quartiers des colons espagnols (centre historiques) et ceux des indigènes (extramuros). Mérida indiqua ses limites avec sept arches disséminés dans la ville, aujourd'hui il n'en perdure que trois à titre indicatif, comme témoins du développement urbain colonial.

A la fin du 19ème siècle, la croissance économique et l'essor de l'hennequen lancèrent les premières constructions d'Haciendas, qui donnèrent à la ville encore plus de caractère et de charme, notamment tout au long du Paseo Montejo, l'artère coloniale principale de Mérida.                                                                             

A présent, les édifices néoclassiques et contemporains cohabitent, laissant à voir un mélange de cultures et de traditions qui se ressentent sur chaque facade de maison ainsi que sur chaque visage de ses habitants.

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